Il a été le King des ados, Sandra Paul et Monsieur Latreille. Il a été adulé en Pologne, chez Nos voisins Dhantsu,chez Nos cousins du vrai monde et partout au Kanah D’Ha. Il se comporte comme un vrai Boys, s’assume comme un vrai Tripeux tout en restant d’une grande Simplicité… volontaire.

Il, c’est Réal Béland, un phénomène qui marie humour absurde et créativité débridée depuis près de 25 ans. Avec un culot monstrueux. Et un succès spectaculaire.

En fait, depuis qu’il a réussi à s’infiltrer parmi les « people » du festival de Cannes, Réal Béland fait de chacune de ses performances un exploit sans limite, sans doublure et sans filet. On ne s’étonnera donc pas que la radio ait été pour lui un formidable terrain de jeu… et d’improvisation. Après ses débuts à CIGB (Trois-Rivières) en 1996, il coanimera durant onze ans plusieurs émissions phares à CKMF et CKOI, et notamment Yé pas trop tard, La gang de malades et Yé trop de bonne heure.

Du coup, lorsqu’il monte sur scène en solo au début des années 2000, il est déjà une vedette. Une vedette dont les deux premiers disques, La bulle à Réal, tomes 1 et 2, ont été salués par l’ADISQ, le premier avec un Félix, le second avec une nomination. Une vedette reconnue et honorée par ses pairs au Gala Les Olivier 2001, d’où il repart avec le prix Révélation de l’année. Et une vedette habituée aux projecteurs, grâce à ses nombreux passages au Festival Juste pour rire. En 2002, il présente d’ailleurs au Gala Juste pour rire de Mario Jean, son sketch du chansonnier au pouf. Le numéro sera sélectionné comme l’un des meilleurs à vie du festival et lui vaudra, quelques semaines plus tard, le Prix Nez d’or au Grand Rire Bleu de Québec.

Lancé en 2002, son premier one-man-show, Réal Béland, le spectacle, est un triomphe : il sera présenté plus de 350 fois jusqu’en 2006. Un an plus tard, Réal récidive avec Simplicité volontaire, un spectacle expérimental qui enrichit l’inconscient collectif québécois d’une voix téléphonique unique, celle de Monsieur Latreille. Au printemps 2011, après 150 soirs, 1000 performances téléphoniques et 15 000 minutes d’improvisation, Réal Béland met sur la tablette pour quelques temps ce vieux tannant pour donner vie à de nouveaux personnages qui écloront bientôt dans son troisième spectacle solo.

Entre temps, Réal Béland a fait rayonner sa vision décalée du monde sur toutes les tribunes et sur tous les écrans. À la télévision, il a conçu et/ou animé pas moins de neuf émissions d’humour ou de variétés, parmi lesquelles Surprise sur prise, Au-delà du Réal et Ooops!, un concept inédit qui a par la suite été vendu en Allemagne, en Belgique et au Brésil. Se glissant avec brio dans la peau de personnages déjantés, il restera pour toujours dans nos esprits le commentateur explosé du Wipeout québécois, le Rajat de Caméra-Café et le Martin lunatique des Boys (le film et la série).

En 2007, il se met à créer derrière la caméra. À titre d’auteur et de co-réalisateur, il signe tour à tour la comédie acclamée par la critique Les voisins Dhantsu, Live in Pologne, un faux documentaire sur la vie de rock star, et Kanah D’Ha, une saga rocambolesque diffusée à Super Écran en 2009.

Hyperactif, Réal Béland? Attendez de voir la suite… En plus de revenir cette année dans Les Boys, Caméra-Café et à l’animation des Tripeux, Réal Béland écrit son nouveau spectacle – 9 planètes – et travaille à un nouveau projet de film pour le grand écran, Dame Nature. Si elle voit le jour, cette comédie environnementale pourrait bien changer le destin écolo de notre planète. Décupler le pouvoir de l’humour, c’est toute la mission de Réal Béland.