Grands Jardins est né des retrouvailles de deux amis qui s’étaient perdus de vue, et qui, dans un passé assez lointain, avaient partagé la scène avec un groupe nommé Perdu l’nord. C’est à la lueur frémissante d’un feu de camp, après une journée de pêche dans le Parc National des Grands-Jardins, que Chantal et Alexandre renouent en amitié et en musique. Tout de suite, la chimie réopère et le désir de créer ensemble est irrésistible.

Alexandre est un touche-à-tout, un créateur né : s’il ne compose pas, il s’adonne à la gravure, à l’ébénisterie, à l’animation stop-motion et même à la lutherie. La guitare lapsteel qu’on entend sur l’album est de sa fabrication. C’est un instrumentiste habile qui passe aisément des guitares, au banjo, au piano.
Chantal, violoniste classique de formation, a accompagné, sur scène et en studio, les grands noms de la chanson : Céline Dion, Ginette Reno, Bruno Pelletier, Bobby Bazini, Pierre Lapointe, Catherine Major, Klo Pelgag et Pomme pour n’en nommer que quelques-uns. Elle aussi aime manier divers instruments et Grands Jardins lui permet d’en explorer de nouveaux, soit la guitare et la mandoline qui accompagneront désormais sa voix en spectacle.

Musiciens chevronnés, ils s’aventurent dans la production et la réalisation de leur album en toute indépendance. C’est dans une petite pièce toute en bois, située dans la maison d’enfance de Chantal, qu’ils enregistrent la presque totalité de l’album, qui sera ensuite mixé dans un studio en pleine forêt par Rémi Giguère. Leur univers sonore est riche et foisonnant ; à eux deux, ils interprètent 80% des pistes de l’album. Quand la nécessité artistique l’impose, ils sollicitent la collaboration d’amis musiciens : aux cordes, Mélanie Bélair (Mommies on the run), Sofia Gentile et Alexandre Castonguay (Orchestre symphonique de Montréal), à la batterie, Robbie Kuster (Patrick Watson) et Maxime Drouin, à la basse, Cédric Dind-Lavoie et Rémi Giguère, et aux chœurs, Aloysius Bell qui leur a aussi écrit leur seul texte en anglais.