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Mélisande lance un nouvel album, Rembobine

Mélisande lance un nouvel album, Rembobine 1024 1024 Les Disques Passeport

Pour célébrer en grand le dixième anniversaire de son projet musical traditionnel, Mélisande présente aujourd’hui Rembobine, un tout nouvel album des plus grands succès de son répertoire en version acoustique — et enregistré live en janvier dernier au Studio du Moulin à Belœil. En dépouillant ses chansons de leurs arrangements électro habituels, Mélisande réaffirme la valeur patrimoniale du projet — donnant à voir dans son plus simple apparat tout un pan oublié de l’histoire de la musique du Québec. C’est donc dix titres issus de diverses époques de sa discographie que Mélisande a minutieusement sélectionnés: les quatre précédents albums de l’artiste sont ici représentés, faisant comme un survol de son œuvre, de ses débuts à nos jours. Pour l’occasion, Mélisande (voix, guimbarde, mandoline) est accompagnée par son conjoint et complice de longue date, Alexandre de Grosbois-Garand (flûte, basse électrique), Jean Desrochers (guitare acoustique), Gabriel Girouard (violon, pieds), et Éric Breton (percussions), créant ensemble un son fort et énergique, assurément festif, et agrémenté de riches harmonies vocales. Rembobine est lancé aujourd’hui, ce 5 avril, dans le cadre d’une tournée de festivals en Australie, coin du monde que l’artiste visite régulièrement depuis 2012. Mélisande ramènera ensuite Rembobine à la maison, alors qu’elle donnera vie à l’album en le présentant sur scène au Québec et au Canada tout au long de l’année 2024, débutant par une prestation à l’Esco de Montréal le 15 mai prochain. En attendant de pouvoir profiter de l’expérience live de Rembobine, l’album est disponible pour écoute dès maintenant sur toutes les plateformes numériques.

J’avais une bouteille qui est pleine jusqu’au bouchon
Je lui donne une tape, je fais sauter l’bouchon
Après deux ou trois verres, et bien nous chanterons
Et rendu au matin, les garçons balaieront!

Que les textes traditionnels ici présentés aient été dénichés dans des recueils de folkloristes, dans des centres d’archives francophones à travers l’Amérique, ou bien encore puisés à même la mémoire des aîné·es le long des berges du Richelieu, ils sont indéniablement tous de fragiles témoins du temps, que Mélisande s’efforce à constamment réactualiser pour prendre parti contre leur disparition. Sur Rembobine, Mélisande revisite deux pièces originalement parues sur Les métamorphoses, 2014 (« Je fais la difficile » et « Le vin est bon »), trois pièces de Les millésimes, 2017 (« Tourne la manivelle », « Plantons la vigne » et « L’ivrogne dégrisé »), quatre issues de Les myriades, 2019 (« Le pied su’l cant », « Ti-Pétard Allard », « Le cou de ma bouteille », et « Chanson de mensonges »), et finalement une autre tirée de Flash de mémoire, 2021 (« Belle hirondelle »). Sur ce nouvel opus, réalisé par Alexandre « Moulin » de Grosbois-Garand et mixé par Gabriel Éthier, on peut entendre des arrangements créés collectivement à partir des versions préexistantes, et menés par Jean Desrochers qui a été la locomotive lors de ce processus créatif.

Et quand vient le temps d’appuyer sur play pour lancer la lecture de l’album, on se laisse rapidement emporter par la frénésie de « Le pied su’l cant » qui ouvre Rembobine en grand, avec cette mélodie instrumentale — rythmée et entraînante — composée par Alexandre. Le texte a quant à lui été adapté par Mélisande pour en faire une ode à la diversité corporelle. S’ensuit aussitôt « Le vin est bon », un des plus grands succès de l’album Les métamorphoses. Il s’agit d’une version à boire de La destinée, la rose aux bois — Mélisande s’est fait plaisir et a ajouté quelques éléments au texte pour le clore sur un joli clin d’œil féministe, pendant que Gabriel composait un riff de violon accrocheur qui fait taper du pied. Nous arrive ensuite « Ti-Pétard Allard », classique familial à découvrir s’il en est un. Mélisande s’est même laissée aller et a composé sa toute première turlutte pour l’occasion. Un album trad ne serait rien sans la présence d’un morceau issu du répertoire du célèbre Jean-Paul Guimond, et voilà qui est chose faite avec « Le cou de ma bouteille ». Mélisande en a féminisé le texte pendant qu’Alexandre a composé un splendide 6/8 pour l’accompagner. Avec « Chanson de mensonges », on a droit à, ironiquement, la pièce la plus transformée, alors que l’artiste s’est permis d’écrire un nouveau refrain — bien qu’inspiré de l’original —, sur une toute nouvelle mélodie. Après « Tourne la manivelle », on croise enfin « Belle hirondelle », cette chanson traditionnelle popularisée par Garolou vers la fin des années 70. Ensuite, Mélisande nous offre sous de nouvelles couleurs l’une des premières chansons traditionnelles jamais apprise, adaptée et enregistrée par l’artiste, « Je fais la difficile ». Puis, dans le dernier droit, alors que l’alcool coule à flots, les chansons à boire se pointent le bout du nez: « Plantons la vigne », une survivance de la chanson de vendanges pratiquée dans presque toutes les régions vinicoles de France pour laquelle Alexandre a écrit un reel complètement endiablé, et enfin « L’ivrogne dégrisé » avec son Reel du Quêteux Tremblay. Et quand la musique s’éteint finalement, il ne reste plus qu’une chose à faire: Rembobine, et recommence.

 QUI EST MÉLISANDE?
Chantant depuis qu’elle est toute petite, Mélisande s’est démarquée à l’adolescence avec Mémoire Vive, groupe actif sur la scène québécoise dans les années 90. À cette époque, elle reprenait des chansons québécoises marquantes désirant connaître d’où elle venait pour mieux savoir où elle irait. Reprenant entre autres « Le corridor », chanson du groupe Harmonium chantée par sa tante Monique Fauteux, Mélisande faisait déjà la promotion de notre héritage culturel en arrêtant ses choix d’interprétation sur des œuvres moins souvent reprises dans le répertoire d’artistes populaires d’ici. En 2007, de retour d’un périple musical de cinq ans à Boston où elle s’était installée pour joindre le groupe The Sweepers suite à un stage de guitare avec Robert Fripp (King Crimson), Mélisande a rencontré Alexandre « Moulin » de Grosbois-Garand. Avec leur carrière respective remplie de rebondissements — tantôt dans des groupes trad, tantôt dans des groupes rock progressif —, ils ont parcouru chacun de leur côté d’innombrables scènes d’ici et d’ailleurs. Quand ils se trouvent, c’est non seulement le coup de foudre amoureux, mais aussi la naissance de leur complicité musicale. Ensemble, ils fusionnent la chanson traditionnelle québécoise et la musique électro, ce qui démarque Mélisande dès la sortie du premier album, Les métamorphoses, en 2014. Entourée de musiciens d’exception, l’artiste produit ensuite tour à tour Les millésimes (2017), Les myriades (2019) et Flash de mémoire (2021). Son travail est salué par la critique et récompensé par un Canadian Folk Music Award, deux Independent Music Awards et plusieurs nominations (ADISQ, GAMIQ, CFMA, IMA). Ces albums permettent également à l’artiste de présenter plus de 300 spectacles à travers le monde. Rembobine, son plus récent album, lancé aujourd’hui, revisite les plus grandes chansons du répertoire de Mélisande.

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